Georges Willem
Le mouvement énergétique au niveau du
point d’acupuncture
Introduction
Le mouvement
énergétique est une réalité palpable.
Les données de la
palpation sont constamment les mêmes sur des patients présentant une pathologie
« X », examinés par divers praticiens rompus à cette technique.
Les données d’un
examen clinique « occidental » lors de désordres posturaux sont
constamment concordantes avec l’examen des points maîtres spécifiques des
obstacles et des capteurs de base (voies visuelles, tact, labyrinthe, capteur
dento-manducateur) et de leurs points corrélés.
Les données de la
palpation des points d’acupuncture spécifiques en dysfonctionnement concordent
avec l’examen des points relevés atones par des détecteurs de DDP.
Les techniques de
Bio-DDP confirment également la réalité de cette technique. D’autres techniques
de « pointe » fondées sur la détection des points par des
enregistrements grâce à « la lumière circulaire polarisée »
confirment également les résultats palpatoires.
Définition
La palpation directe des points
d’acupuncture répertoriés par la tradition peut se faire grâce à une
« technique manuelle » simple et précise de palpation directe.
On examine un
« lieu de souffles », microcosme d’afférences et d’efférences, entité
réceptrice et émettrice..
Le but est
double : localiser le ou les points atones pour les traiter le temps
nécessaire (ni trop peu ni trop longtemps) et à la profondeur utile, par
aiguille ou par tout autre procédé de stimulation.
Règles de la palpation « subtile »
des points
Tout un chacun
peut utiliser cette technique moyennant diverses conditions :
- la
concentration, la présence mentale grâce au silence et au travail de préférence
les yeux fermés ;
- l’entraînement
sur soi, sur ses patients et initialement grâce à un praticien
chevronné et en se contrôlant au besoin par les techniques qu’il utilise
habituellement : prise des pouls Chinois, détection électrique,
palper-rouler, kinésiologie ou testing musculaire ;
- le « laissez
venir à soi » en ayant confiance en ses possibilités de réception d’un
émetteur en souffrance grâce à des récepteurs en empathie ;
- l’utilisation
d’un ordre de perception des points toujours le même en « prenant son
temps » et en s’auto-contrôlant (par exemple entre les points lo de
groupe et sources) ;
- la perception
sur des zones tissulaires complètement relâchées.
La palpation
s’effectue grâce à des doigts « posés » sur les points symétriques
avec « tact et doigté » (les majeurs, doigts de MC , c’est-à-dire de
la communication, ou les pouces).
Quels sont les mouvements
énergétiques perçus ?
Les mouvements physiologiques sont de
deux ordres :
-
le mouvement alternatif de surface : il s’agit d’un mouvement de navette,
permanent , fluide, sans à-coup, directionnel, horizontal par rapport au plan
cutané haut-bas puis bas-haut. C’est un mouvement puissant, involontaire et
indépendant de l’âge, du sexe, de la race et des données de la physiologie
classique. Chez un individu sain, il est constant dans son rythme, sa
direction, sa force, sa « vitesse » de l’ordre de 2 à 3 secondes, et
son « amplitude » de 1 à 3 cm.
-
Le mouvement rotatif de profondeur : il s’agit d’un mouvement alterné,
hélicoïdal vertical par rapport au plan cutané de vissage / dévissage , de
rotation horaire / antihoraire.
Les
dysfonctionnements pathologiques des mouvements sont de deux ordres :
- le mouvement de surface est régi par la loi du tout ou rien : il est ou
n’est pas perçu traduisant alors un point à traiter ; un exception est à
signaler : au niveau du Vaisseau Gouverneur. Un dysfonctionnement se
traduit par un mouvement oblique.
-
le mouvement pathologique rotatif de profondeur se traduit par un mouvement de
vrille avec augmentation locale du nombre de spires perçues ; on peut
envisager qu’un emballement du mouvement de nature Yin en profondeur
s’accompagne d’un freinage de nature Yang en surface.
Méthode « logique »
d’étude des points
On commence
évidemment par la palpation des points maîtres des 8 Merveilleux Vaisseaux,
puis par celle des points Lo de groupe (6RP et 39VB, 8TR et 5MC) ;
A partir d’un
point Lo de groupe atone on définit grâce à la palpation des points
sources le méridien atteint (et par voie de conséquence, le couple atteint).
Puis on vérifie
les points Shu / Mo correspondants à ce couple de méridien.
Enfin on met en
résonance énergétique le point source et les points Shu : Mo
quand ceux-ci sont atones, pour définir s’il y a lieu de puncturer Shu /
Mo ou les points périphériques.
Dans ce
dernier cas, on vérifie les points maîtres du couple en cause (Tonification,
dispersion, Xi, etc.)
Temps de « pose »
La palpation des
points atones stimulés permet de définir le temps nécessaire au nouveau passage
de l’énergie ou à la régularisation du mouvement rotatif de profondeur.
Elle permet
initialement de s’assurer de la prise d’aiguille, de la présence du Deqi.
Les causes d’erreur ne sont jamais
à négliger
-
Malformations, séquelles d’accidents , raideurs articulaires localisées,
obésité chez l’adulte.
-
Extrême mobilité chez l’enfant.
-
Manque de concentration, manque d’auto-contrôle, manque de rigueur et fatigue
du praticien
-
Traitements allopathiques, homéopathiques et physiques.
Les avantages de
la méthode sont importants :
Eviter les
punctures plus ou moins douloureuses inutiles ; être précis « à un
moment donné » et éviter de piquer au petit bonheur la chance.
C’est un atout
maître dans le cadre de la posturologie, de la pédiatrie des affections
psychiques (au premier ou au deuxième rang) et des problèmes du système
autonome.
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