Hervé  Janecek

 

Séméiologie en MTC & biophysique

 

Résumé : la MTC utilise depuis toujours un vocabulaire particulier pour décrire les symptômes des maladies qui fait appel à des notions de Qi et de Xue, de Yin et de Yang, de froid et de chaleur ou encore de vide et plénitude, voire de stagnation. Convertir ces mots en un vocabulaire occidental qui inclue le vocabulaire simple de la physique moderne et de la bio-électronique est un travail qui s’avère très utile ; car il est possible ainsi d’exprimer à la fois la séméiologie, mais aussi les méthodes thérapeutiques ( acupuncture, massages, ostéopathie, phyto-aromathérapie et diététique) avec les mots simples de la physique, utilisables et exploitables en pratique quotidienne. Les acupuncteurs sont les physiciens de la Médecine, c’est une responsabilité, mais aussi une opportunité pour mieux comprendre et agir. Mots-clés : MTC, séméiologie, physique

 

Abstract : TCM uses has always been a vocabulary to describe the symptoms of diseases that uses the concepts of Qi and Xue, Yin and Yang, cold and heat, or of emptiness and fullness, or even stagnation. Convert these words into a vocabulary that includes the western simple vocabulary of modern physics and bio-electronics is a very useful work, because it is thus possible to express both the semiology, but also the methods of therapy (acupuncture, massage, osteopathy, phyto- and aroma-therapy and diet) with the simple words of the physical, functional and usable in daily practice. Acupuncturists are the physicists of Medicine : it is a responsibility but also an opportunity for a better understanding  and working. Keywords: TCM, semeiology, physic

 

Introduction 

Est-il possible de convertir le vocabulaire utilisé en séméiologie par les praticiens de Médecine Chinoise en mots lisibles et audibles par n’importe quel biologiste, physiologiste et/ou  physicien ? par n’importe quel médecin aussi, qui ne serait formé qu’à l’école occidentale, si celle-ci était véritablement scientifique et objective, c’est-à-dire si elle enseignait à la fois la chimie, mais aussi la physique et la bioélectronique à ses futurs thérapeutes.

Nous avons essayé de suivre cette voie depuis plus de 25 ans désormais, afin de définir clairement les notions de Qi, de sang et de liquides, de froid et de chaud, de vide, de  plénitude et de stagnation et par ailleurs, les variations en séméiologie du yang et du yin ! Notre recherche a porté aussi sur la définition tissulaire et fonctionnelle des méridiens avec les mots de la médecine, de l’embryologie, de l’anatomie et de la physiologie modernes.

 A la suite des travaux et de la réflexion de praticiens et sinologues  reconnus comme J.A. Lavier, mais aussi et surtout en constatant que le courant électrique est utilisé très souvent par les acupuncteurs pratiquant l’anesthésie ou la thérapie, il nous semblait possible de parler de charges électriques, et donc de champ magnétique autour du point d’acupuncture. L’utilisation de champs électro-magnétiques en thérapie (DIAPULSE, TINY SCAN, OSCILLATEUR LAKHOVSKY) ainsi que les travaux du Pr F.A. POPP en Allemagne, ouvraient par ailleurs la voie de la compréhension du mode d’action des ondes dans les tissus et les cellules.

Notre but a été de relier les notions de yin et de yang, de vide et de plénitude, d’énergie et de sang à des témoins précis mesurables sur et dans le corps humain ; il ne s’agit pas d’une traduction littérale ou d’une équivalence stricte, mais d’un ensemble d’outils fiables, à utiliser en pratique courante et à mettre en avant lors de la communication de résultats cliniques.

 

Définitions de l’énergie et du sang et équivalences

En MTC, la notion d’énergie est transcrite par le terme de Qi, dont l’idéogramme représente un grain de riz éclaté surmonté de la vapeur qui s’échappe lors de sa cuisson : cela évoque la chaleur, dans le sens d’une température élevée, mais aussi l’énergie qui provient de la désintégration du grain au cours de sa digestion ou lors d’une opération quelconque de catabolisme.

En physique contemporaine, les formes d’énergie couramment nommées et présentes au sein des tissus sont l’électricité, le magnétisme (des charges électriques en mouvement induisant un champ magnétique—loi d’Oersted), mais aussi les ondes électromagnétiques, dont les rayons infra-rouges qui accompagnent l’élévation de température sont les témoins.

Les liquides de la MTC sont désignés par le mot Xue ; il est représenté par un idéogramme montrant une coupe remplie de liquides ; la traduction occidentale de « sang » peut s’étendre  jusqu’à celle plus générale de « liquides organiques ».

En physiologie occidentale, le sang et la lymphe sont des « tissus fluides », c’est-à-dire des liquides comprenant des cellules ; ils nourrissent ou drainent les tissus et les organes, qui sont des tissus organisés : la seule différence fondamentale entre les 2 types cellulaires sont des liaisons plus intimes qui unissent chaque cellule dans les tissus, alors que les cellules sont libres dans le sang et la lymphe ! La base du lien entre les atomes, les molécules et les cellules est  l’électron. Une matière toujours plus organisée est aussi une matière toujours plus riche en électrons. Tout anabolisme est un gain d’électron ; tout catabolisme à l’inverse se traduit par une oxydation, c’est-à-dire une perte d’électrons.

 

Séméiologie en MTC et équivalences possibles : hypothèses

 En MTC, pour décrire les symptômes, on parle de vide ou de plénitude d’énergie et/ou de liquides, c’est-à-dire de vide ou de plénitude de Qi et de sang ; lorsque l’énergie- qui est directement liée au niveau local du métabolisme tissulaire - fait défaut, cela peut entraîner à terme des signes de froid (ralentissement fonctionnel) ; à l’inverse lorsqu’elle est en excès, ce sont des signes de chaleur qui apparaissent (accélération fonctionnelle).

Notre hypothèse a été de supposer que ces mots pouvaient avoir des équivalents en physiologie et en physique occidentale et que ceux-ci pouvaient être formulés comme suit :

 

Vide de Qi

Diminution  des charges électriques + et —

Diminution de la température locale et/ou générale

Plénitude de Qi

Augmentation des charges électriques + et —

Augmentation de la température locale et/ou générale

Vide de sang

Déficit de liquides et de sang et de tissus en un lieu

 Déshydratation

Plénitude de sang

Excès de liquides organiques et/ou de masse tissulaire  

Hyperhydratation ,  oedème

 

 

Pour décrire les symptômes en  MTC, il est question aussi de Yin et de Yang, décrits de la manière suivante : s’il y a déficit du sang, à terme apparaît un vide de Yin avec des signes de chaleur ; à l’inverse, s’il y a déficit de l’énergie, apparaît ensuite un vide de Yang avec des signes de froid.

Si l’on rapporte la présence d’électrons à la constitution de la matière (le gain d’électrons est la base même de tout processus d’anabolisme) , on peut comprendre ces termes de la manière suivante : si la matière organisée localement est insuffisante, il y a perte d’électrons et plus généralement de charges négatives ; apparaissent des signes d’oxydation ( catabolisme local et/ou général) avec inflammation (les signes de chaleur).

A l’inverse, si le métabolisme local est diminué, la fonction supportée par les tissus et les organes est désamorcée et un hypo-métabolisme avec signes objectifs de froid et de ralentissement apparaît.

 

Vide de sang, puis vide de yin

Perte de charges négatives et d’électrons, c'est-à-dire oxydation avec inflammation.

Vide d’énergie, puis vide de yang

Perte de charges surtout positives, déficit d’oxygénation et d’oxydation, puis hypofonction marquée, ralentissement métabolique

 

Il est donc logique de penser que le Yang correspond globalement au niveau d’activité d’une fonction et que le Yin traduit le degré de cohérence de la structure qui soutient cette fonction.

Une dernière notion importante de la séméiologie en MTC est la stagnation des liquides et/ou de l’énergie ; si l’énergie et les liquides peuvent être décrits par leurs témoins que sont les charges électriques (+ et/ou -) en mouvement, il est facile alors de rapporter la stagnation au déficit de circulation de ces charges libres ou au sein des tissus, c’est-à-dire au déficit du champ magnétique local et/ou général.

Il reste encore à discuter les notions d’hydratation corrélées à des témoins comme les ions Na et K au regard de la description clinique de « stagnation des liquides » avec chaleur ou bien à l’inverse avec froid ; c’est ainsi que les mots de la physique (charges électriques, champ magnétique) apparaissent plus généralistes et donc plus justes que les variations de paramètres biochimiques comme la concentration de certains ions dans le sang ou dans les tissus.

 

Conséquences

 Toute intervention (massage, puncture, moxibustion, etc …) sur un point va donc modifier l’équilibre des charges électriques locales (tension mesurée en volts), et en conséquence la valeur du champ magnétique (mesure en milligauss ou en nanotesla). L’aiguille d’acupuncture est un conducteur bi-métallique qui traverse les téguments, en augmentant brutalement et pour au moins quelques jours, la perméabilité électrique du point.

Schéma des mouvements de charges électriques autour du point, en tonification ou en dispersion, selon J.A Lavier (voir ci-dessous).

 

Cette information électrique locale est reprise par le système nerveux, qui par le biais de cartographies très précises présentes dans tous les relais du système nerveux central (cortex, thalamus, tronc cérébral et cervelet), va répercuter le message dans toutes les parties placées à l’identique de l’hologramme que constitue le corps humain.

L’acupuncteur donne ainsi un ordre électrique sur un « clavier » extérieur (selon l’expression du Dr ALIMI) relié à un central (le système nerveux central) possédant la carte de toutes les structures du corps, organisées à l’identique.

Voir légende ci-dessous & schéma page suivante


Le corps hologramme : chaque macro-surface (peau) ou micro-surface (oreille et tout micro-système) reflète une organisation identique haut/bas, droite/gauche, intérieur/extérieur : la puncture est un acte géographiquement très précis sur un axe longitudinal x (le méridien) et un métamère y (correspondant à un organe par ex); tous les lieux de même placement relatif sont concernés.

L’élévation de la température associée à un hyper-métabolisme local et une accumulation de charges électriques positives, finit par aboutir sous un angle plus biochimique à une acidose métabolique, qui peut être observée cliniquement et mesurée (par exemple, la crampe du sportif après hyper-métabolisme, épuisement du cycle de Krebs avec entrée en anaérobiose et acidose lactique).

La répartition nouvelle de ces charges électriques et en particulier des protons en excès (chargés +) va influencer la répartition et la densité des colloïdes du tissu conjonctif et de la lymphe : lorsqu’il y a acidose locale, les colloïdes forment un gel ; à l’inverse lorsque l’alcalose s’installe à nouveau, les colloïdes redeviennent plus fluides en solution ; l’alternance de structure gel/sol des colloïdes est observée banalement chaque jour/nuit entre l’activité et le repos.

Si la structure de l’eau du corps varie, alors se modifie également son potentiel d’absorption des ondes électromagnétiques venues de l’extérieur et qui traversent le corps en permanence.

Les ondes électromagnétiques sont plus ou moins pénétrantes selon leur longueur d’onde ; plus celle-ci est élevée, plus l’onde électromagnétique pénètre et inversement ; c’est ainsi que les longueurs d’onde du visible (de l’ordre du nanomètre) ne pénètrent pas et ne font qu’informer le système nerveux en surface ; au contraire les infra-rouges longs, les micro-ondes ou surtout ensuite les longueurs d’onde de l’ordre du mètre, voire plus, pénètrent facilement, pour entrer en résonance ou bien en interférence avec les structures profondes du corps, dont surtout les ADN ( Pr F.A Popp).

 

Variations physiologiques du froid et de la chaleur, du yin et du yang

 Avant de parler de situations pathologiques, il faut remarquer que :

L’acquisition du yin (plus de liens entre molécules et entre cellules, anabolisme et réductions) et les progrès du yang (activité liée à un catabolisme, consommation des réserves et donc oxydation), la chaleur (accélération du métabolisme local qui peut entraîner une acidose tissulaire) et le froid (ralentissement du métabolisme local qui peut se traduire par une alcalose tissulaire) ont des cycles naturels, décrits par la MTC depuis toujours sur une année ; On peut étendre ces cycles au nycthémère et même à la vie entière d’une personne, ce qui est confirmé par la physiologie moderne.

 

 

Il est évident ainsi que l’anabolisme est prédominant dans la nature au Printemps et que le catabolisme l’est à l’automne ; dans le corps, c’est surtout le foie qui assure l’anabolisme , différents stockages (vitamines, glycogène) et les réductions -voir la phase II de conjugaison—et les poumons qui apportent l’oxygène et donc le carburant pour le catabolisme oxydatif ; de la même façon, il est connu en physiologie que durant le jour, lorsque le corps et le cœur sont actifs, le tissu conjonctif s’échauffe et s’acidifie et qu’à l’inverse la nuit, au cours du repos, sa tendance est à l’alcalose, tandis que les acides passent dans le sang puis sont filtrés par les reins, ce qui se traduit par des urines acides le matin.

 Si l’on adopte ce vocabulaire simple incluant les mouvements de charges électriques + et -, plus généralement ceux de l’énergie et des liquides du corps, le praticien de MTC, par l’acupuncture, le massage ou les manipulations (kinésithérapie, ostéopathie), modifie la répartition locale et générale de l’énergie sous toutes ses formes (température, électricité, magnétisme, ondes).

Il est un physicien en Biologie et en Médecine, qui a le pouvoir de faire varier le champ électrique et magnétique, l’oxydation et la réduction des tissus en un point du corps, de modifier l’acidose et l’alcalose, et par là l’absorption par le corps des ondes qui nous environnent.

 Son action est relayée par le système nerveux qui amplifie et transmets le message d’une puncture et/ou d’un massage à tous les territoires placés à l’identique sur l’hologramme du corps humain.

S’il utilise ce vocabulaire simple de la bio-physique et de la bio-chimie, il lui est possible d’augmenter la portée de son acte en adoptant des mesures et/ou des produits qui vont dans le même sens que son action physique locale.

Il existe ainsi une diététique qui augmente ou diminue l’acidose tissulaire : peut-on décrire les aliments acidifiants comme étant de « nature chaude », créant des inflammations ? (colite, cystite, arthrite, eczéma, etc …) et les aliments alcalinisants comme étant de nature froide ? Les aliments sont en effet classés selon leur PRAL (potential renal acid load), ce qui indique la charge acide qu’ils vont générer pour les reins ! Les aliments acidifiants sont ceux qui comprennent dans leur formule les ions P, Cl et S ; les aliments alcalinisants sont ceux qui comprennent les ions Ca, Mg, Na et K. Ainsi les viandes, les graisses saturées et les fromages ou encore les sucres rapides sont-ils  des aliments acidifiants ; ils génèrent des acides forts de type sulfurique, phosphorique ou urique ; et lorsque le rein n’a pas su les drainer en totalité, leur présence en excès engendre effectivement de l’inflammation dans le tissu conjonctif, puis vers les muqueuses d’élimination. Ces signes d’inflammation sont des signes de chaleur, selon la MTC. A l’inverse les fruits et les légumes, même porteurs d’acides, sont des aliments alcalinisants, apportant des bases organiques ; ces aliments sont le plus souvent aqueux ( végétaux), mais sont parfois de nature sèche (châtaignes, raisins secs, etc …) ; ils apparaissent comme les constituants d’une diététique rafraîchissante ( cure Breuss, cure Gerson), essentielle pour prévenir voire traiter nombre de maladies inflammatoires chroniques internes (chaleur).

 Par ailleurs, la phyto– et l’aromathérapie comprennent des plantes ou des huiles essentielles qui sont réductrices ou anti-oxydantes, qui sont donc capables de prolonger une acupuncture rafraîchissante en dispersion (qui diminue l’excès local de charges électriques positives et abaisse la température du point) ; à l’inverse, il existe des plantes tonifiantes et stimulantes (comme le ginseng) qui réchauffent le corps et agissent grâce à leurs principes actifs, comme une moxibustion interne.

 

Exemples d’application

 

Comprendre le monde moderne et en limiter si possible les dégâts !

 

Un phénomène nouveau est apparu depuis 20 ans et surtout depuis 10 ans, qui est celui de l’émission d’ondes e-m de forte puissance et d’une grande diversité de fréquences dans l’environnement immédiat de chacun.

Qui peut comprendre l’influence de ces ondes sur nos organismes sinon des physiciens et des biologistes ? Et en particulier les acupuncteurs, qui sont au carrefour de la physique, de la bio-électronique et du vivant ?

 L’électrification progressive (50 ou 60 Hz) de notre environnement immédiat (électricité domestique, TV, radio, appareils divers) a introduit des ondes potentiellement interférentes à grande puissance, comprenant des fréquences jusqu’alors inconnues sur la terre (les fréquences de 0 à 5 MegaHz—qui incluent l’électricité et bon nombre d’ondes radio—n’existaient pas avant l’arrivée de l’homme). Les champs électriques générés ainsi (au-delà de 2 à 5 volts/mètre) induisent une suractivité forcée dans les tissus qu’ils atteignent facilement ; ils majorent ainsi les charges positives du corps (stress oxydant) en surconsommant les électrons, ce qui entraine des signes d’excès de yang et de chaleur, comme à court terme des insomnies ou de la nervosité ,et à plus ou moins long terme, des syndromes auto-immuns ou des leucémies. Les champs magnétiques créés par ailleurs peuvent littéralement nous vider de notre Qi (lorsqu’ils sont supérieurs à 0,2 à 0,5 mG), c’est-à-dire rendre les points d’acupuncture trop perméables et les vider de leurs charges électriques, positives et négatives, et ce, en permanence (séjour prolongé de plusieurs heures à moins d’un mètre du transformateur de votre terminal de carte bleue ou de votre routeur, ou plus banalement d’une multiprise de bureau).

 Plus proche des fréquences sur lesquelles communiquent nos propres cellules, avec donc beaucoup plus de risques d’interférences, la technologie de la téléphonie mobile, des téléphones sans fil ou du wifi, a implanté dans chaque maison (et au dehors sur des antennes-relais) des générateurs d’ondes dont les fréquences se situent entre 0,9 et 2,5 Gigaherz. Les puissances d’émission sont ici plus de 106 fois plus grandes que les signaux émis jusqu’à présent dans les conditions naturelles ! Leur action se solde par un stress oxydant toujours plus important ; c’est-à-dire que les cellules et les tissus s’oxydent plus vite (vieillissent plus vite) ; en d’autres termes qu’elles perdent leurs électrons (syndrome de vide de yin), et que les ADN ne peuvent plus retrouver dans le vacarme des ondes qui les assaillent, les ondes naturelles avec lesquelles ils avaient « l’habitude de résonner ».

 L’acupuncteur qui ne sait pas dans quel environnement électrique et/ou électro-magnétique vit et dort son patient ne peut pas comprendre les suites de ses soins qui sont d’ordre physique et qui sont désormais très largement perturbées par le bouleversement de notre environnement physique, surtout en ville.

 

Comprendre les maladies dégénératives avec les mots simples de l‘électronique

 

Les maladies dégénératives progressent inexorablement ; autrefois les fièvres accompagnant les infections (plénitude du yang, chaleur aiguë), aujourd’hui les inflammations chroniques (vide de yin, chaleur discrète) accompagnant les pertes de structure, quelqu’en soit le site.

Les pertes de structure entraînent à leur tour un hypo-métabolisme obligé : après le défaut du Yin (la matière) survient la baisse du Yang (l’activité).

Le manque d’exercice physique qui permet par la peau et les poumons l’élimination de la chaleur (des acides faibles) et l’excès de la consommation des aliments générant des acides organiques forts ( à Cl, P et S) avec souvent une insuffisance de la perfusion rénale, la seule habilitée à les éliminer, tout ceci conduit à l’acidose tissulaire ; l’eau chlorée elle-même est acidifiante et oxydante ! Cette conjonction de facteurs entraine ainsi de l’acidose tissulaire, associée à de la chaleur, c’est-à-dire à de l’inflammation chronique.

Ainsi qu’il est dit en MTC, les erreurs alimentaires affectent directement les entrailles et les organes : notre monde dit moderne et civilisé ajoute aux erreurs de choix et de répartition des aliments, de vrais poisons comme les métaux lourds, les pesticides et/ou les médicaments, dont la plupart sont oxydants.

Des maladies comme les cancers ou la SEP alternent des épisodes locaux de chaleur (oxydation, inflammation, douleur, hypersensibilité, typiques de la perte de structure locale – vide de yin) et un froid général progressif par vide de Yang (hypo-métabolisme).

Ainsi, dans toute maladie dégénérative, il faut à la fois reconstruire les tissus détruits en les dépolluant et en leur apportant catalyseurs (oligo-éléments, vitamines C, D, B3, etc …) , enzymes et électrons afin de nourrir l’anabolisme (traiter les vides de yin), et relancer tout doucement une activité minimale (oxygénation sans oxydation) sur la base de la matière progressivement restaurée.

Pour atteindre ces objectifs, les mesures sont logiques et nécessairement à multi-niveaux :

-                     il faut redonner de l’activité aux émonctoires (c’est la fonction shao Yang à tous les étages du corps, dont l’horaire se situe le soir et la nuit) en particulier sur les métamères foie et reins, par les plantes et diverses mesures hygiéniques (irrigation du colon, lavements).

-                     Il faut lutter contre l’oxydation (vide de yin)  et l’inflammation à court terme par :

 Une acupuncture rafraîchissante et réductrice (séances courtes éliminant l’excès de charges positives sur les points, mais sans aller jusqu’à abaisser trop fortement leur potentiel)

 Une ionisation négative par contact (marche pieds nus sur le sol, hydrothérapie/bains, négativation pulsée selon C. LAVILLE) ou par aéro-ionisation pulsée (procédé ELANRA).

-                     A plus long terme, il faut faire circuler et augmenter le Qi (en libérant les charges électriques + et/ou – séquestrées, ce qui augmentera le champ magnétique) par le mouvement sans fatigue, puis nourrir le sang et le yin par la diététique et les plantes.

 Un sport modéré, de la kinésithérapie, des mobilisations, voire le yoga et le Qi Gong sont capables de mobiliser l’électricité et donc d’augmenter le magnétisme du corps, de perméabiliser à long terme les tissus, lesquels pourront recevoir les ondes du monde extérieur.

 Une diététique rafraîchissante, privilégiant plutôt les fruits et les légumes alcalinisants et riches potassium, et en limitant les viandes, les laitages et les sucres acidifiants.

 Une diététique réductrice, privilégiant les aliments vivants réducteurs et émetteurs de bio-photons cohérents, riches en catalyseurs et en enzymes naturels, et non les aliments trop cuits et/ou en conserve, qui sont oxydés, oxydants et morts : nos aliments « modernes » sont morts, c’est-à-dire oxydés, et c’est pour cela que notre population vieillit et se cancérise plus vite :  bientôt elle disparaîtra plus vite également, n’ayant pas pu accumuler assez de yin (matière-électrons) dans la période cruciale pour ce faire, c’est-à-dire durant la phase d’anabolisme entre 0 et 25 ans.

 Une phytothérapie rafraîchissante et réductrice, est à choisir selon les indications des plantes correspondantes aux fonctions (tissus/méridiens) et aux métamères (organes) atteints.

 Dans ses gestes quotidiens, l’acupuncteur manipule déjà l’oxydation et la réduction du point, sa charge électrique globale et son champ magnétique ; son action sur le point ayant une portée globale (car il intervient sur un clavier relié au système nerveux central et par là, à tous les tissus et les organes), il ne doit pas se priver de raisonner sur les mêmes paramètres physiques, mais à l’échelle du corps tout entier.

Les grands équilibres acides/bases et oxydations/réductions des tissus, sont ou devraient être à la base de la séméiologie et de la thérapeutique et/ou de la prévention en Médecine occidentale.

Le Pr L.C. Vincent & coll. ont pu le démontrer par des centaines de milliers de mesures sur le sang, la salive et les urines de patients malades ou bien-portants (voir aussi les mesures d’hyperexcitabilité neuromusculaire du Dr DELONS).

Il est vraisemblable et c’est là l’intérêt de nos hypothèses et de nos propositions, que la séméiologie en MTC nous exprime ces tendances physiologiques de variation d’activité corrélée à la valeur du champ électrique, du champ magnétique et/ou de la température, de l’oxydation et de la réduction, voire de l’acidose et de l’alcalose dans les tissus, mais d’une autre manière et avec d’autres mots (variations du vide et de la plénitude, du yin et du yang, de la chaleur et du froid).

 

Conclusion

 

Le Nei King (Traduction de Albert Husson) énonce chapitre 39 :

« On dit que pour bien parler des faits naturels, il faut les vérifier chez l’homme; pour bien parler des théories anciennes, il faut les rapprocher des actuelles; pour bien parler de l’homme, il faut faire sa propre critique; on peut ainsi raisonner sans erreur et atteindre à la perfection de son art, à ce qu’on appelle la clairvoyance ».

 Les acupuncteurs ont le droit d’utiliser une séméiologie encore teintée d’ésotérisme avec les mots que sont Qi, Xue, yin ou yang, vide ou plénitude, mais ils ont aussi une responsabilité : ils sont les Physiciens – à la fois théoriciens et praticiens - de la Biologie et de la Médecine, et ils se doivent de communiquer leur expérience, car notre physiologie et notre Médecine dites modernes et scientifiques ont tout simplement oublié la Physique dans leur enseignement, une erreur historique !

L’acupuncteur doit donc rapporter ce qu’il fait, ce qu’il comprend, et il doit le faire avec les mots usuels de la physique et de la physiologie occidentales, mais sans jamais se priver de la simplicité et de la richesse de l’observation du symptôme donnée par la MTC.

 Or il nous semble possible de transcrire au moins pour une bonne part les mots simples de la séméiologie et de l’action thérapeutique de la MTC en utilisant les mots de la bio-physique et de la bio-électronique, qui sont désormais universels : ces conversions sont très utiles pour comprendre les maladies d’aujourd’hui, ainsi que les menaces de demain. Ces traductions—même si elles ne sont que partielles— sont utiles aussi pour associer diverses thérapeutiques en apparence différentes (acupuncture, massages, nutrition, hygiène, manipulations, phytothérapie), mais dont l’action suit la même bio-logique ; pour comprendre aussi pourquoi certains patients répondent ou ne répondent pas à un traitement physique, lorsque leur environnement – à la maison ou au bureau - y est défavorable : le médecin voit ainsi plus loin et comprend plus, car il utilise des mots simples qui décrivent les mêmes phénomènes dans divers domaines pouvant entrer en synergie. Son action sera alors inévitablement plus puissante.

Les mots sont des outils ; ils permettent de mieux comprendre un symptôme, un patient, ou des thérapeutiques. Il faut tester les mots, les rejeter s’ils ne correspondent pas la réalité, les adopter s’ils nous font progresser dans sa compréhension.

 


Dr Vétérinaire Hervé  JANECEK

Etudes en Acupuncture à l’AFA de 1979 à 1982

Ex-Secrétaire Général de l’Association des Vétérinaires acupuncteurs de France de 1986 à 1994

Biologiste, physiologiste

Directeur depuis 1995 de la société CYTOBIOTECH

Parc Euromédecine - 912, rue de la Croix Verte à 34198-Montpellier – Tél 04 67 67 02 42

Auteur du livre « Santé & longévité » aux Editions Trédaniel – 2006

& co-auteur de « cancer, l’approche Beljanski » aux Editions Trédaniel – 2007

* : hjanecek@cytobiotech.com

Sites : www.cytobiotech.com et www.dileka.eu

 

 

 Bibliographie restreinte:

www.axiomes.fr : livre du Dr DELONS « excitabilité neuro-musculaire » et travaux du Pr LABORIT.

www.bevincent.com et www.bioelectronique.com : travaux du Pr L.C. VINCENT.

www.biophotonik.de : travaux du Pr F.A. POPP sur les biophotons.

www.cancerfungus.com : livre du Dr SIMONCINI « le cancer est un champignon (Candida A.)» traité par voie intra-artérielle et/ou locale, par une base, le bicarbonate de sodium à 5%.

www.cytobiotech.com : l’eau, notre premier aliment, réductrice et vivante.

www.electromagnetique.com : synthèse sur les pollutions électro-magnétiques (ELF et µ-ondes).

www.gerson.org : cure anti-dégénérative et anti-cancer du Dr GERSON, par un drainage répété des émonctoires (foie), l’apport de potassium, d’enzymes pancréatiques et de bases organiques.