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Date
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15/01/2004 |
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Sujet
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place de l'acuouncture en salles de naissances |
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Auteur
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Hélène(étudiante sage femme). |
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Message
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Bonjour, je suis étudiante en 3ème année de l'école de sages femmes de l'hôpital saint Antoine à Paris. Je réalise mon mémoire de fin d'études sur l'utilisation de l'acupuncture en salle de naissances.ma problématique est la suivante : « Pourquoi la pratique de l’acupuncture dans les salles de naissances des maternités parisiennes n’est-elle pas démocratisée, alors que son efficacité est prouvée ? ». Si vous êtes intéresses par ce sujet et si vous pouvez m'aider dans sa réalisation, je serai ravie de discuter avec vous! Merci d'avance. Voici mon projet de mémoire : I / Thème de mémoire et motivations Tout au long des stages que j’ai effectués en salle de naissances depuis mon entrée en école de sages-femmes, j’ai rencontré de nombreuses femmes venant pour mettre au monde leur enfant. Or, bien souvent, cet évènement pourtant des plus naturels, était accompagné d’angoisses et de stress liés à la douleur et à la fatigue. Bien sûr, une grande majorité de ces parturientes optait pour la péridurale qui soulageait leurs douleurs et les accompagnait jusqu’à l’accouchement. L’analgésie péridurale est pour moi une grande avancée dans le domaine de la prise en charge de la douleur, cependant il m’est venu à l’esprit l’idée de donner aux femmes le choix entre différentes méthodes de gestion de la douleur, et par là même, du stress qui en découle. L’acupuncture m’est alors apparue comme une méthode tout à fait adaptée par son aspect naturel, sa possibilité de personnalisation du traitement, son absence d’effets secondaires et bien sûr son efficacité. Pour moi, l’intérêt de son utilisation en salle de naissances est de diminuer la sensation douloureuse, la durée totale de travail, la quantité de médicaments administrés tout en permettant à la parturiente de s’approprier son accouchement, de ne plus être passive… Par ailleurs, je trouve ce sujet intéressant dans la mesure où il existe une formation d’acupuncture reconnue adressée aux sages-femmes ; je pense en effet que l’acupuncture peut être un atout important dans la profession. II / Problématique et Hypothèses envisagées La lecture de divers ouvrages et articles sur l’utilisation de l’acupuncture en salle de naissances m’a confortée dans mon choix de thème de mémoire, d’autant plus que de multiples enquêtes anglo-saxonnes et françaises prouvent son efficacité dans ce domaine. Le but de ce mémoire ne serait donc pas de le démontrer à mon tour, ce qui m’a emmenée à me poser la question suivante : « Pourquoi la pratique de l’acupuncture dans les salles de naissances des maternités parisiennes n’est-elle pas démocratisée, alors que son efficacité est prouvée ? » Les hypothèses qui découlent de cette problématique seraient les suivantes : Il s’agit d’un problème culturel ; il y a un manque de connaissances et donc de confiance par rapport à la Médecine Orientale en général et notamment à l’acupuncture (en fait il s’agit de deux problèmes différents, bien que liés). De cette première hypothèse, deux autres en découlent : L’acupuncture n’est pas une méthode proposée aux femmes enceintes pour accompagner leur travail et leur accouchement donc elles n’en font pas la demande. Les médecins et les sages-femmes apportent peu de crédit à l’acupuncture dans le domaine de l’obstétrique et d’autant plus pour ce qui est de la gestion du travail et de l’accouchement. Peu de personnel se trouve compétant dans les domaines à la fois de l’obstétrique et de l’acupuncture; peu de sages-femmes par exemple sont formées à cette pratique. Cela présente un problème d’organisation. Le problème est d’ordre sanitaire : par peur de contracter des maladies à transmission hématogène du fait de l’utilisation d’aiguilles (cette hypothèse pourrait être associée à celle concernant le manque d’information vis-à-vis de cette méthode). III / Méthodologie J’envisage de tester ces différentes hypothèses à travers une enquête prospective qui se déroulerait sur une période de 1 à 2 mois. Les questionnaires seraient distribués dans 2 ou 3 maternités parisiennes au sein desquelles l’acupuncture n’est pas utilisée en salle de travail. Il m’intéresserait de recueillir les avis, à la fois des patientes (les femmes ayant accouché à terme et par voie basse) et des professionnels (les obstétriciens et les sages-femmes, y compris les sages-femmes surveillantes). L’enquête serait donc réalisée sous la forme de 2 questionnaires : un premier remis aux sages-femmes et obstétriciens du service et un second remis aux femmes en suites de couches. |